Parfois l'air nous manque




Paris, 1998. Le cadavre du comédien Emmanuel Goujon est retrouvé dans le square Saint-Médard. Quelques mois plus tard, Aude Sigean, que des liens privilégiés unissaient à la victime, raconte l'enquête menée par le commandant Marmontel et son équipe. Le lecteur apprend ainsi à connaître cette femme mélancolique en même temps qu'il assiste à l'attirance hésitante que le commandant et Aude éprouvent l'un pour l'autre. Très vite, les policiers doivent reconsidérer la jeunesse de Goujon, prisonnier de guerre entre 1940 et 1945. Entre Paris, le Loiret et la Normandie, ils se heurtent au halo de non-dits dont l'homme de théâtre semble avoir entouré cette période de sa vie. Cependant, les souvenirs qu'Aude et les proches du comédien livrent aux enquêteurs éclairent peu à peu la personnalité complexe de Goujon, jusqu'au coup de théâtre final.

Voici le lien où vous pourrez vous le procurer en format papier ou pdf.
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Il est aussi en vente dans les librairies suivantes :
La Procure (3 rue de Mézières, 75006 Paris)
Equipages (61 rue de Bagnolet, 75020 Paris)
Au Fil des Mots (14 quai Joffre, 45500 Gien) 

Le Journal de Gien en parle
(Chrystel Métais, 24 mai 2012)

Un polar au coeur de l'Histoire et du Giennois

Isabelle Taillandier a le coeur enraciné en terres giennoises, où toute sa famille a vécu. Avec ce premier roman, elle rend hommage à son père, prisonnier de guerre 40-45 en Allemagne, et se nourrit du vécu paternel pour son intrigue historique.


Vous n'aimez pas les polars ? Tant mieux ! Celui-là est alors fait pour vous. Parfois l'air nous manque, premier roman d'Isabelle Taillandier, est en effet hors norme dans le monde du polar. Et, pour ceux qui sont friands du genre, ils seront alors conquis par le talent d'Isabelle Taillandier à renouveler les codes classiques.
Chacun trouvera donc son véritable intérêt à la lecture de cet ouvrage... les Giennois encore plus puisque l'auteur a choisi de situer son intrigue en grande partie sur les bords de Loire, tant à Gien qu'à Sully : "C'était pour moi une évidence car, même si ce roman est une fiction, il se nourrit de l'histoire personnelle de mon père qui est né à Poilly et a grandi à Gien avant de partir vivre à Paris où il fut journaliste." (...)
Dans Parfois l'air nous manque, l'histoire se déroule aujourd'hui mais puise sa source au coeur de la Seconde guerre mondiale, dans les camps de prisonniers, avec leur lot de privations, mauvais traitements, manque de nourriture et d'hygiène, brimades, souffrance de l'absence des siens et sentiment d'abandon.
L'intrigue policière, qui débute à Paris en 1998 après la mort d'un comédien, se délocalise rapidement en terres giennoises, indispensable étape pour résoudre l'enquête. L'auteur promène alors ses personnages à Sully d'où est originaire la victime (...) puis à Gien, plus particulièrement dans cet immeuble historique à la tour ronde de briques qui fait l'angle du quai Joffre et de la place Saint-Louis.  C'est là un lieu que l'auteur connaît bien : "J'y suis venue très souvent. C'est dans cette maison que mon père a grandi et que mes grands-parents habitaient. Je me souviens d'avoir joué sur le balcon qui donne sur la Loire, j'avais 4-5 ans."
Isabelle Taillandier, docteur en littérature comparée, exerce depuis une douzaine d'années comme professeur au Cours de Civilisation française de la Sorbonne après avoir vécu de nombreuses années en Allemagne, en Espagne et en Suisse. (...)
Parfois l'air nous manque mène l'enquête sur fond de guerre et résistance mais fait également référence au théâtre et à la littérature, notamment avec le titre extrait d'une oeuvre de Wolfgang Borchert. (...)
Le plus compliqué a été de trouver un éditeur. Faute de volontaire, Isabelle Taillandier a choisi la formule de l'autoédition (...) et l'obligation de tout faire soi-même : la couverture, la mise en page, les corrections, la relecture.
Ce premier roman est donc une aventure audacieuse autant qu'un excellent travail de mémoire sous la forme originale du polar. Un roman documenté à lire vraiment, dans un style fluide et clair, sans violence ni décadence. L'occasion ou jamais de se réconcilier avec les polars.






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